Nous ressentons souvent la frustration liée aux distractions constantes du quotidien : les notifications et les nouveaux messages sur notre portable, de nouveaux mails à traiter, les heures passées sur les réseaux sociaux. Notre cerveau est désormais devenu accro aux sources de satisfaction instantanée.
Nous avons parfois l’impression d’être victimes de la technologie, qui, à la base, devait être là pour nous aider. La bonne nouvelle est qu’il existe des techniques qui permettent de mettre un frein à l’utilisation compulsive des outils et services numériques, et de retrouver la maîtrise sur sa concentration et sa capacité d’attention.
Dans son livre "Imperturbable", Nir Eyal explique que la technologie n’est pas la raison principale de nos distractions. Le vrai problème est plus profond : notre cerveau utilise une distraction comme une stratégie pour fuir une situation désagréable. Face à une activité très exigeante d’un point de vue physique ou mental, ou à des problèmes personnels ou professionnels qui nous font souffrir, notre cerveau nous pousse vers des comportements qui tiennent l’inconfort à distance.
La valeur de nos activités quotidiennes peut se représenter sur une ligne : - d'un côté, nous avons les attractions, les activités qui nous rapprochent de nos objectifs - de l'autre, nous avons les distractions, les activités qui au contraire nous en éloignent.
Dans le deux cas, nos comportements sont suscités par un déclencheur. Il y en a de deux types : les déclencheurs internes (des sensations physiques comme la faim ou le froid, ou des pensées) et les déclencheurs externes (les notifications sur nos portables, les demandes et les sollicitations des personnes et des objets autour de nous).