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Paga livre son amour pour Marseille, sa ville natale, dans un guide : l'article dans La Provence

Le candidat de l'émission de téléréalité Les Marseillais livre son amour pour sa ville natale dans un guide où se mêlent anecdotes, conseils et bonnes adresses.

Sur le cours D'Estienne-d'Orves, on le voit de loin. Grand sourire, casquette, jogging. Et sous le pull, le maillot de l'OM. Forcément. En ce jour de match (face à l'Ajax), il sera dans les tribunes, écharpe tendue. Jeudi 30 novembre, sous le ciel gris, avant de rejoindre le Vélodrome, Anthony Paggini, alias Paga, trace la route devant une équipe de télévision. "Je leur montre les immanquables de Marseille", souffle-t-il. Le reste est condensé dans son guide Marseille, plus qu'une ville, un pays qui vient de sortir chez Talent Éditions.

Au fil de ces 170 pages, joliment illustrées par Erik Tartrais, l'ex-candidat de téléréalité revient sur son itinéraire, du boulevard National où il a grandi jusqu'aux tournages de l'émission phare de W9, en clamant son amour pour sa ville natale. "Mes parents et mes grands-parents sont marseillais, j'ai grandi ici, c'est toute ma culture, mon repaire et je ne pourrais jamais vivre ailleurs. Certains de mes amis sont restés à Dubaï, pas moi. Ma fille, Giorgia, est née à la clinique Bouchard, comme moi il y a 35 ans", se marre-t-il.

Fait la part belle à l'OM et aux artistes "au sang bleu et blanc"

Dans son guide, Paga partage recettes familiales, traditions, expressions et bonnes adresses, il fait la part belle à l'OM et aux artistes "au sang bleu et blanc". Avec un penchant pour la simplicité. "Moi je suis sans filtre. Nature-peinture", pose le jeune papa. Les pieds sur terre, il les doit surtout à ses parents, Marie-Madeleine et Patrick. "Mon père n'a jamais voulu m'inscrire au football, il trouvait que la mentalité n'était pas bonne. J'y suis allé deux fois, je voulais faire des bagarres avec tout le monde. Il m'a dit 'tu veux faire le costaud ? On va te mettre au judo !' Et au final, c'était vraiment bien pour moi le petit hyperactif, ça m'a apporté une éducation supplémentaire, un code moral."

Le petit Anthony se console avec les ballons en mousse de la récré et dans le Virage Nord avec l'ancien groupe des Yankees. Il devient ceinture noire de judo et intègre le pôle France de Bougainville. "À 18 ans, j'ai fini par m'inscrire au foot à l'Entente La Destrousse-La Bouilladisse...", se souvient-il.

À la même époque, il lâche son BTS de management commercial et doit une nouvelle fois tenir tête à son père. "Il voulait que j'entre à la SNCF ou dans la Fonction publique, moi je pensais qu'à la musique", sa passion. Alors, il cumule les boulots. À la quincaillerie Quincanor, rue Félix-Pyat, aux rayons de grandes enseignes à Grand-Littoral ou à Aubagne.

Avant d'intégrer le monde de la nuit et ce fameux casting pour W9, auquel il participe sans trop y croire. "J'étais un bringueur et un sportif. Je ne regardais pas la télé sauf pour l'OM et Fort Boyard" En 2012, il embarque pour la première saison des Marseillais à Miami. "Avec notre accent, nos expressions et nos maillots de l'OM, on puait tous Marseille… Et la plupart, on n'avait jamais pris l'avion…" Dix-huit programmes s'enchaînent. "Ça nous est tombé dessus. Au début, les réseaux sociaux comme Instagram, TikTok n'existaient pas. On ne savait pas ce qui allait se passer, on n'avait pas les clés", insiste le Marseillais. C'est au cours de ces programmes qu'il rencontre il y a deux ans Giuseppa, avec qui il vient de se marier, "la plus belle rencontre de ma vie".

Dans un contexte moins léger pour les ex-candidats de téléréalité devenus influenceurs à la dérive, le couple poursuit son aventure télévisuelle dans l'émission C'est la famille : "Quand on a commencé en 2012, on aimait bien ce groupe de Marseillais. Avec le recul, je me dis qu'on a eu le bon créneau pendant 10 ans. Ni pas assez ni trop. Les deux dernières années, déjà, ça commençait à battre de l'aile au niveau des audiences. Il était temps de passer à autre chose."

Sur le cours D'Estienne-d'Orves, il ne refuse pas les selfies. D'ailleurs, il ne manquerait pas grand-chose pour qu'il accepte de rejoindre une table en terrasse d'où on lui fait signe. Convivialité marseillaise. Mais le guide reprend sa route. La prochaine fois, sûrement.