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Rolling Stone : la chronique des "Vies de Brian" de Brian Johnson

De son enfance dans la working class à Back in Black en 1980, Brian Johnson, le chanteur d’AC/DC se raconte sans fard mais avec humour.

"Écoute, Malcolm, tu es un type sympa, et j’ai passé un super moment avec vous lors de l’audition, les gars, mais j’ai du mal à croire que ce ne sont pas des conneries. Alors, je vais raccrocher. Et si tu es vraiment sérieux, tu me rappelles dans 10 minutes pour m’annoncer la nouvelle encore une fois. Parce que je suis un peu désorienté…”. Malcom Young, fondateur d’AC/DC, confirma dix minutes plus tard que Brian Johnson, le bon gars natif de Newcastle avec qui il est agréable de boire une pinte après l’usine, était bel et bien engagé en tant que chanteur du groupe australien, suite au décès de Bon Scott quelques semaines plus tôt.

Ce qui était loin d’être gagné comme le raconte cette plaisante autobiographie d’un lad sans le sou, qui aurait pu finir cantonnier s’il n’avait pas vu un jour Little Richard à la télévision. L’ancien frontman de Geordie, formation qui écuma les clubs britanniques dans les seventies, apporte également plusieurs éclairages intéressants sur l’enregistrement de Back in Black, le sens des paroles de “Hells Bells”, ses problèmes de voix sans oublier son improbable rencontre avec Bon Scott sur les quais de la ville de Torquay, sept ans avant de lui succéder. Last but not least, Johnson explique pourquoi il est toujours affublé d’une casquette. Au-delà de la performance artistique, les plus grands mythes se construisent également sur ce genre de petits détails, demandez à l’éternel écolier Angus Young ce qu’il en pense…

Par Denis Roulleau pour Rolling Stone Magazine.